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Le blog du PCF de la Communauté d'Agglomération de Sophia Antipolis

Les débats du Conseil Municipal express !

Cécile Dumas est intervenue au sujet des décisions du Maire concernant le logement et a encore demandé la liste des logements libres de la ville, du conseil général et des ministères.

Le maire répond qu’il n’y a pas de logements libres appartenant à la ville et qu’il faut que l’on arrête de faire croire que le conseil général et les ministères possèdent des appartements dans notre ville.

Intervention :

« Au sujet de l’arrêté N°1, nous nous félicitons que la ville puisse répondre à une urgence concernant le logement . Il y en a tant dans notre ville !

 

Et cela me permet de faire le lien avec l’ arrêté 3  qui montre qu’il y avait un logement libre au 1, rue Thuret maintenant occupé avec un bail et un loyer très intéressant et tant mieux .

 

Quant à l’arrêté 4, il nous informe que maintenant il y a un logement de libre au 12, rue Andréossy qui pourrait, vue la superficie répondre à une urgence de logement pour une famille.

 

Alors permettez moi de réitérer notre demande de très longue date à laquelle vous n’avez toujours pas répondu d’un recensement et d’un listing précis  des logements libres appartenant à la ville, au conseil général et aux différents ministères pour pouvoir comme dans l’arrêté 1 répondre à l’urgence de logement auxquelles sont confrontés beaucoup de citoyens de notre ville. »

 

Denis La Spesa est intervenu sur le remplacement d’un emploi titulaire à des vacations au sujet de la médecine professionnelle. Nous avons voté contre cette délib.

Intervention :

« Nous sommes encore dans la période où l'on souhaite les vœux et immanquablement, on finit par « et surtout la santé ».

Et oui, la santé c'est le vœu que tout le monde désire le plus.

 

Bien évidement cette envie d'être en forme et de le rester ne s'arrête pas à la porte de notre lieu de travail.

 

Aussi, que l'on soit salarié du privé comme du public, la loi permet que soient mis en œuvre des actions pour préserver la santé des travailleurs et d'améliorer leurs conditions de travail.

 

Parmi les différents moyens, la médecine préventive, appelé communément médecine du travail, est un maillon central.

 

Aujourd'hui, plus qu'hier, les employés de la commune, comme la grande majorité des salariés du pays voient leurs conditions de travail se dégrader.

 

L'augmentation du stress, qu'il soit lié à la demande de toujours plus de productivité ou aux salaires dérisoires, les troubles musculo squelettiques et bien d'autres raisons encore prouve qu'il serait actuellement indécent et dangereux de réduire les moyens de la médecine du travail.

 

Malheureusement, aujourd'hui, c'est ce que vous nous proposez au travers de la délibération.

 

Cela fait déjà des mois que vous n'avez pas daigné remplacer le médecin absent.

 

Votre solution, c'est de remplacer un poste de médecin par une vacation d'un jour par semaine sur 36 semaines. Par contre, le coût financier lui équivaut à un salaire de mi-temps.

 

Bien évidement, nous n'intervenons pas sur la qualité du médecin du centre de gestion car nous ne sommes pas qualifié pour le faire !

 

Par contre, nous ne pouvons accepter qu'au travers de la baisse considérable des moyens humains de la médecine du travail, ce soient les salariés qui en paient le prix.

 

Si votre intention n'était pas de supprimer à très court terme cet emploi, vous seriez passé par la voie de l'embauche d'un médecin à temps plein qui aurait eu un contrat temporaire jusqu'au retour du médecin titulaire.

 

A l'heure où le MEDEF et leurs amis du gouvernement cherchent à amplifier les attaques sur la médecine du travail, le député-maire UMP d'Antibes, n'hésite pas à réduire la présence d'un médecin du travail et de l'éloigner ainsi de l'analyse des postes de travail.

 

Tout cela servira, à n'en pas douter, à contribuer à masquer les conséquences pathologiques des conditions de travail sur la santé des salariés.

 

Nous déplorons que la conscience du médecin s'efface devant la décision du politique ».

 

Nous nous sommes ensuite opposés à la délibération qui demande d’étendre le nombre de caméras de vidéosurveillance.

Intervention de Cécile :

« Nous sommes totalement opposés à cette nouvelle extension du nombre de caméras de vidéo-surveillance. Et encore plus quand on essaie d’y trouver une justification fallacieuse du style « mieux connaître  ou réguler le flux de circulation » !

 

Mais la nouveauté par rapport à nos dernières interventions à ce sujet est que nous ne sommes plus les seuls à douter de l’efficacité et de l’utilisation faite de ces caméras.

 

En effet, un rapport du CNIL s’inquiète de la multiplication des caméras et un rapport de 2 sénateurs en décembre 2008 mettent sérieusement en doute l’efficacité de la technique de vidéo-surveillance comme un instrument de prévention.

 

Nous ne voulons pas d’une société qui agite sans arrêt un soi-disant « sentiment » d’insécurité comme le dit la délibération, qui stigmatise la jeunesse de notre ville en voulant surveiller ses mouvements.

 

Utilisons  cet argent 160 000€  autrement, au service du nécessaire lien social et du vivre ensemble et en respectant la devise de la république « Liberté-Egalité-Fraternité ». »

 

Nous nous sommes abstenus sur l’organisation de certaines manifestations par l’Office du Tourisme avec les recettes des casinos .

Intervention de Denis :

« Nous serons très court, notre position sur les casinos est connue de tous.

A de maintes reprises nous vous avions indiqué qu'au delà de la moralité, la « manne » provenant des jeux des casinos n'était pas obligatoirement pérenne.

L'actualité nous donne une nouvelle fois raison puisque l'on constate que la baisse d'activité des dits casinos a un impact sur les finances de la commune.

Au delà de cette remarque, nous trouvons indécent que vous continuez à  organiser certaines manifestations de prestige, réservées à quelques élites.

Cela est d'autant plus vrai en période de crise.

Nous, on aime la culture et les animations sur la commune. Mais à l'heure actuelle, il faut savoir organiser des manifestations de qualité sans vouloir obligatoirement basculer dans le luxe ou le clinquant.

A l'heure où les ménages moyens antibois calculent pour pouvoir se loger, manger et payer leurs factures, il est mal venu d'engager certaines dépenses.

Par exemple, même si c'est une affaire, faut-il se lancer dans l'achat d'une œuvre somme toute très intéressante, mais représentant une dépense de milliers d'euros ? »


Nous avons ensuite refusé de voter un rapport qui ne dit quasiment rien sur le transfert des charges.

Intervention de Cécile :

« On nous demande d’approuver ce rapport  mais franchement le mot « rapport «  est très flatteur pour ces quelques pages.

Aucune explication de la composition, du rôle de cette commission, aucune comparaison  sur plusieurs années, aucune perspective, aucun commentaire sur l’avenir des attributions de compensation qui risquent de sérieusement diminuer avec les réformes qui arrivent au sujet de la taxe Professionnelle…

D’ailleurs on se demande pourquoi l’évaluation des transferts de gestion du parc de Sophia Antipolis est repoussée, serait-ce dû à des difficultés de fonctionnement du SYMISA ?

Le seul élément que nous apprenons c’est le montant du prélèvement que l’on pourrait appeler amende payée par la ville d’ Antibes au titre du non-respect de la loi SRU est de 807 845 € .

Ce montant pourrait participer à la concrétisation de la proposition d’Habitat et Humanisme pour la construction de logements PLAI à Antibes sur un terrain mis à disposition par la ville.

Je terminerai par une question au sujet des 233 569 € reversés par la CASA à la ville au titre de la majoration pour prélèvement SRU qui doit être utilisé à la réalisation d’opérations de logements locatifs sociaux alors quel est votre projet »

 

Et enfin nous avons débattu du nettoyage des rues de Juan-les-Pins où nous regrettons que systématiquement la mairie soit obligé de constater le manque de l’entreprise ou plutôt le travail de l’entreprise qui ne correspond pas aux besoins de notre ville. Le Maire nous a affirmé qu’il reprenait des parties de Juan à l’entreprise pour rejoindre la régie et qu’il accompagnait l’entreprise avec des saisonniers. Nous nous sommes abstenus car nous ne sommes pas opposés au recrutement de saisonniers mais nous jugeons que la reprise en régie de toute la ville serait plus judicieuse car l’entreprise ne semble pas remplir son rôle.

Intervention de Denis :

« Cette délibération prouve bien que nous avons raison depuis des années de nous élever contre votre décision de privatiser le nettoyage des rues de Juan les Pins.

La grande majorité des commerçants et des habitants de cette zone ne cessent de se plaindre du manque de propreté des rues et des trottoirs.

Pourquoi n'exigez-vous pas le respect du cahier des charges ?

Si cette entreprise ou une autre n'est ou ne sont pas en mesure de s'engager contractuellement à faire le travail correctement, il vous faut en tirer les conclusions.

Les rues et les trottoirs des autres rues d'Antibes, même si ce n'est pas toujours le top, ne posent pas les mêmes problèmes.

Aussi, nous vous le disons pour la énième fois, faites faire le travail par des employés  communaux.

A partir de là, nous serons d'accord pour des nouvelles embauches, voire des aides ponctuelles au moyen de saisonniers. »

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R
merci pour ces infos, qui complètent judicieusement le Nice-Matin du jour;Bon courageRoger
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