Encore un témoignage d' engagement pour Marie-George Buffet.

C’est le moment.

La faute à Staline diraient certains. Parce qu’une faucille et un marteau pèsent lourd, le dos s’est souvent brisé, beaucoup en ont oublié la raison. A l’heure où la marchandise fétiche domine l’univers et où le temps n’existe plus, la nouvelle moissonneuse qu’on ne veut plus enrayer tranche de ses lames pourtant rouillées tout discernement. On veut étouffer ou ridiculiser la voix de l’homme confronté au tragique de la vie et transformer par une idéologie bien pensante, sa couleur rouge en marque de honte, d’assistanat, de vide réflexif.

Je leur réponds : plutôt Marx que la doxa, plutôt Althusser que la tiédeur, plutôt Sartre que les préjugés. Là où le populisme et l’ambition règnent, il est temps de penser de nouveau.

La solution n’est pas dans la haine de l’autre, dans le nationalisme comme l’entendent Sarkozy, De Villiers ou Le Pen.

La solution n’est pas dans la soumission, dans la résignation à ne plus rien changer ou si peu comme l’entendent Bayrou ou Royal.

La solution n’est pas non plus de s’enfermer dans des groupuscules extrémistes qui prennent comme modèle cet étrange Trotsky qui décréta en 1920 la militarisation du travail et l’interdiction du droit de grève en URSS et marqua avant même Staline la trahison de la révolution bolchevique. Etrange contradiction pour Besancenot et Laguiller.

Je leur réponds : Marie-George Buffet est la seule qui aujourd’hui, en appelant au rassemblement de la gauche populaire et anti-libérale, ait su lire la dernière phrase du Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Parce qu’en repensant Le Capital, une autre transition que la dictature du prolétariat est possible, le communisme que veut atteindre Marie-George Buffet passe par la démocratie, la vraie.

 Jean Quétier (lycéen à Antibes)

18 ans